THE WASHBOARD DB2s REGISTER
  c'est-à-dire les DB2 des débuts


Un bref historique du début de la DB2...

"C'était à la fin de 1946 que je lus une petite annonce dans le Times, proposant à la vente une société de voitures de sport. J'ai répondu à l'annonce et appris, à ma grande surprise qu'il s'agissait d'Aston Martin, qui était déjà très connue, même en ce temps là. J'allai donc voir Gordon Sutherland, qui possédait l'usine de Feltham ainsi qu'un prototype de construction tubulaire, la célèbre Atom. J'ai essayé la voiture et j'ai trouvé qu'elle bénéficiait d'une très bonne tenue de route mais qu'elle manquait singulièrement de puissance. Cependant, je me suis dis que cela pourrait être amusant de l'acheter et de jouer avec, j'ai donc acheté Aston Martin avec mes fonds propres - en dehors de ma société, la David Brown company - pour 20 000 Livres Sterling. C'était beaucoup d'argent à l'époque et pour cette somme, j'obtins le prototype, quelques machine outils rouillées et les services de Claude Hill, le très doué concepteur de l'Atom."
C'est ainsi que David Brown devint le patron d'Aston Martin (source RAC1).

Quinze "2-litre sports models" (plus tard rebaptisées DB1) furent construites, équipées du 4 cylindres.

Comme dit plus haut, un moteur plus puissant que le 4 cylindres 2 litres était requis et lorsque David Brown vit le 6 cylindres 2,3 litres à arbre à came en tête de Lagonda (dessiné par Willie Watson alors que W.O. Bentley était ingénieur en chef), il sut qu'il s'agissait du moteur qu'il lui fallait pour ses prochaines Aston Martin. Comme le moteur était prêt, construit et testé, il décida d'acheter la société Lagonda juste pour cette raison.
Claude Hill, concepteur du très bon chassis Aston Martin et, qui avait déjà commencé à travailler sur un projet de 6 cylindres n'apprécia pas trop cette décision et quitta Aston Martin.

Frank Feeley dessina trois voitures (pas encore designées DB2) pour les 24 heures du Mans. Elles furent construites à partir de dessins grandeur nature. Il dit plus tard : "Je n'ai pas fait de plans à d'autres échelles, nous n'avions tout simplement pas le temps". Ces trois voitures étaient LMA/49/1, LMA/49/2 et LML/49/3 (immatriculées
UMC 64, UMC 65 et UMC 66). Une quatrième, du même dessin, mais à vocation routière (LML/49/4, immatriculée UMC 272) fut construite pour David Brown.

La DB2 fut ensuite redessinée et une nouvelle carrosserie apparut avec LML/50/5 (VMG 606)...
Un cabriolet apparu avec
LML/50/10 (VMF 37).

Une deuxième vague de voitures d'usine fut fabriquée, composée de LML/50/7, LML/50/8 et LML/50/9 (immatriculées VMF 63, VMF 64 et VMF 65). Elles récoltèrent de nombreux lauriers malgré un certain manque de puissance. Cependant les DB2 avaient de très bons freins et la fiabilité, tout comme la tenue de route étaient exceptionnelles. Le pilote George Abecassis juge la DB2 comme étant " tout simplement la voiture à essieu arrière rigide ayant la meilleure tenue de route ".

Un troisième "lot" de DB2 de compétition fur construits avec les voitures portant les numéros de chassis
LML/50/50 and LML/50/55 (immatriculées XMC 76 et XMC 77). Elles portaient un code usine : DP47 et était allégées : 204 kg de moins dont plus de 14 kg " rien qu'en perçant " le chassis... De l'aluminium plus fin et donc plus léger servit pour la carrosserie, du Plexiglass pour les vitres latérales et arrière. L'intérieur était plus spartiate, alors que les VMF avaient un intérieur d'origine.
Le moteur développait désormais 140 chevaux avec des Weber (ou 128 avec des SU, lorsque de l'essence de moins bonne qualité devait être utilisée).
Mais ces deux machines ne sont plus des " DB2 washboard " donc ne sont pas référencées dans cette partie du site...


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